Symptômes émotionnels

icon Dépression

Les personnes vivant avec la SP se sentent plus souvent déprimées que celles qui ne l'ont pas. La SP peut également causer beaucoup d’anxiété, et ça se comprend. Les difficultés et les deuils imposés par la SP peuvent vous attrister ou vous agiter. D’après des travaux de recherche, la dépression pourrait aussi être liée aux altérations physiques causées par la maladie.

La dépression peut désigner divers états émotionnels : il peut s’agir d’un moment de découragement passager ou d’un trouble clinique grave pouvant traîner pendant des mois. La tristesse n’est pas rare chez les personnes aux prises avec la SP, et c’est une réaction tout à fait compréhensible dont on ne doit pas avoir honte.

Non traitée, la dépression peut intensifier les symptômes de la SP (comme la fatigue, la douleur et les altérations cognitives) et nuire à votre qualité de vie. S’il est vrai que les symptômes physiques exigent une attention spéciale, il est également important de traiter les symptômes émotionnels.

La tristesse et les passages à vide sont normaux quand ils sont occasionnels, et il faut les distinguer de la dépression clinique, qui ne cède pas et dont les symptômes durent pendant au moins deux semaines.

Voici les symptômes de la dépression clinique :

  • Tristesse et/ou irritabilité
  • Perte d’intérêt ou du plaisir pour les activités quotidiennes 
  • Diminution ou augmentation de l’appétit
  • Insomnie ou hypersomnie
  • Agitation ou ralentissement psychomoteur
  • Fatigue
  • Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité
  • Difficulté à réfléchir ou à se concentrer
  • Pensées de mort ou idées suicidaires persistantes

Que vous traversiez un moment de découragement ou que vous pensiez faire une dépression clinique, vous pouvez obtenir de l’aide. L’emploi de médicaments et/ou la thérapie psychodynamique peuvent faire partie du traitement de la dépression.

icon Qualité de vie

La SP peut affecter votre vie quotidienne de bien des façons. À cause d’elle, il se peut que vos rapports avec autrui changent, que vous n’arriviez plus à en faire autant, que vous voyiez moins de gens, que vous vous sentiez plus stressé, gêné ou frustré, que vous ayez des soucis financiers ou que vous ne trouviez plus personne à qui vous confier. Affronter une maladie chronique comme la SP n’est pas une mince tâche, mais même s’il peut être difficile de garder le moral, c’est possible.

Vous pouvez faire beaucoup pour améliorer votre qualité de vie, comme profiter de l’aide et du soutien de vos professionnels de la santé, essayer de prendre soin de vous (en mangeant sainement, en faisant de l’exercice et en gérant le stress le mieux possible), demander l’aide de groupes de patients, de vos amis et de vos proches.

icon Vie sociale

La SP peut avoir des effets sur votre vie sociale et vos relations avec autrui : il se peut que vous soyez moins capable de sortir et de vous livrer à des activités, et que vos rapports avec votre entourage vous semblent changer. Vous devrez peut-être apprendre à parler de vos émotions et à interagir différemment avec les gens.

Vous n’avez aucune raison de vous retirer du monde. Il peut être utile d’établir vos priorités et d’apprendre à dire non, de prévoir les obstacles à la mobilité, les variations de température et/ou les problèmes urinaires pour vous y préparer, et d’apprendre à vous ouvrir pour parler de vos difficultés avec des amis de confiance et des proches.

icon Stress au travail

Bien des personnes continuent de travailler pendant plusieurs années après le diagnostic de la SP, tandis que d’autres doivent réorienter leur carrière ou modifier leurs tâches parce que la maladie nuit trop à leur capacité de travailler. La situation de chacun est unique. La SP peut diminuer votre capacité d’accomplir votre travail ou d’être physiquement à l’aise de vous mouvoir dans votre milieu de travail. Le plus grand obstacle au travail est souvent le manque de compréhension de l’employeur ou des collègues. Il peut être utile d’élaborer des stratégies afin de gérer le stress causé par la maladie et le travail et d’aider vos collègues à mieux vous comprendre. L’effet de la SP sur votre capacité de travailler est une autre bonne raison de surveiller l’évolution de votre état et de consulter votre médecin autant que possible.

icon Santé sexuelle

La sexualité est un élément complexe de la vie qui marie le corps aux émotions. Des pressions externes comme le stress, l’anxiété ou la dépression, l’évolution de la dynamique du couple ou le découragement suscité par d’autres symptômes de la SP peuvent nuire à votre vie sexuelle. 

Ça peut être compliqué! Confiez-vous à votre partenaire, parlez de ce qui vous préoccupe avec votre médecin ou un conseiller conjugal; cela pourrait vous aider à préserver ou à retrouver votre ardeur.

Aidez votre médecin à surveiller tous vos symptômes

Faites une liste de vos symptômes en répondant au questionnaire Votre SP. Montrez vos réponses au médecin lors de votre prochain rendez-vous pour l’aider à concevoir un plan qui vous convient.

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