Les personnes vivant avec la SP se sentent plus souvent déprimées que celles qui ne l'ont pas. La SP peut également causer beaucoup d’anxiété, et ça se comprend. Les difficultés et les deuils imposés par la SP peuvent vous attrister ou vous agiter. D’après des travaux de recherche, la dépression pourrait aussi être liée aux altérations physiques causées par la maladie.
La dépression peut désigner divers états émotionnels : il peut s’agir d’un moment de découragement passager ou d’un trouble clinique grave pouvant traîner pendant des mois. La tristesse n’est pas rare chez les personnes aux prises avec la SP, et c’est une réaction tout à fait compréhensible dont on ne doit pas avoir honte.
Non traitée, la dépression peut intensifier les symptômes de la SP (comme la fatigue, la douleur et les altérations cognitives) et nuire à votre qualité de vie. S’il est vrai que les symptômes physiques exigent une attention spéciale, il est également important de traiter les symptômes émotionnels.
La tristesse et les passages à vide sont normaux quand ils sont occasionnels, et il faut les distinguer de la dépression clinique, qui ne cède pas et dont les symptômes durent pendant au moins deux semaines.
Voici les symptômes de la dépression clinique :
- Tristesse et/ou irritabilité
- Perte d’intérêt ou du plaisir pour les activités quotidiennes
- Diminution ou augmentation de l’appétit
- Insomnie ou hypersomnie
- Agitation ou ralentissement psychomoteur
- Fatigue
- Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité
- Difficulté à réfléchir ou à se concentrer
- Pensées de mort ou idées suicidaires persistantes
Que vous traversiez un moment de découragement ou que vous pensiez faire une dépression clinique, vous pouvez obtenir de l’aide. L’emploi de médicaments et/ou la thérapie psychodynamique peuvent faire partie du traitement de la dépression.